Accueil » Burkina Faso : La Dissolution de la CENI, un Acte Fort de Souveraineté et de Refondation Politique

Burkina Faso : La Dissolution de la CENI, un Acte Fort de Souveraineté et de Refondation Politique

Dans un contexte de guerre contre le terrorisme et de remise en cause des institutions héritées de la colonisation, le président Ibrahim Traoré franchit une nouvelle étape en annonçant la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante. Une décision qui symbolise la volonté de bâtir une démocratie endogène, plus proche des réalités du peuple burkinabè.

Réquisition, Dissolution politique, Démocratie... Débat Choc avec le Président Ibrahim Traoré. (2)

🔥 Une rupture assumée avec l’ancien système

Depuis l’annonce de la dissolution de la CENI, le débat est relancé autour de la refondation de l’État au Burkina Faso. Pour certains, c’est une surprise. Pour d’autres, une suite logique dans la dynamique impulsée par le capitaine Ibrahim Traoré, qui ne cesse d’affirmer que la sécurité est prioritaire sur les élections, et que le vrai pouvoir appartient au peuple.

Dans une interview accordée en 2024 à des journalistes burkinabè, le président déclarait sans ambiguïté :

« L’élection n’est pas une priorité. La sécurité du pays passe avant tout. Nous ne voulons pas organiser une mascarade électorale pendant que le pays brûle. »

⚖️ Fin d’un système budgétivore et inefficace

La CENI, créée pour garantir des élections transparentes, a souvent été critiquée pour son coût exorbitant et sa légitimité contestée. Chaque processus électoral engloutissait des dizaines de milliards de francs CFA, parfois financés par des partenaires extérieurs. Pour quel résultat ? Des contestations, des divisions, et des conflits post-électoraux.

Le message d’Ibrahim Traoré est clair : stopper l’hémorragie, reprendre la main sur nos outils démocratiques, et construire une gouvernance réellement souveraine.


🧱 Vers une démocratie nouvelle et endogène

Le Burkina Faso, à l’instar du Mali et du Niger, ne veut plus copier-coller des modèles venus d’ailleurs. Il s’agit désormais de bâtir une démocratie endogène, fondée sur nos réalités sociales, nos valeurs et nos priorités.

« Le multipartisme existera. Mais il y aura des conditions. Il faut assainir la vie politique. Trop de partis politiques sans idéologie réelle, c’est de la pollution démocratique. »

Ce n’est donc pas un rejet de la pluralité politique, mais une tentative de redonner du sens à l’engagement citoyen.


⚔️ La réquisition, symbole du patriotisme en temps de guerre

Autre sujet brûlant : la réquisition. Certains anciens ministres, médecins, et fonctionnaires critiques du régime ont été envoyés au front. Pour les autorités, il ne s’agit pas d’une vengeance politique, mais d’un devoir national.

Le président insiste :

« Ce n’est pas une punition. En temps de guerre, chaque citoyen doit contribuer. Ce n’est pas aux seuls militaires de défendre la patrie. »

Ce discours, bien que clivant, rencontre l’adhésion d’une grande partie de la population burkinabè, lassée par les critiques sans action concrète de certains intellectuels ou ex-responsables.


🌍 Une gouvernance panafricaine et confédérale en gestation

Au-delà du Burkina, c’est tout un modèle de gouvernance régionale qui se dessine. L’Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali, Niger – envisage une confédération portée par des institutions communes, financée localement et affranchie des ingérences extérieures.

« Ce n’est ni à Paris, ni à New York que notre avenir se décide. C’est à Ouagadougou, Bamako, Niamey. »

La dissolution de la CENI n’est donc qu’un premier jalon vers une autonomie institutionnelle plus grande, un modèle décolonisé, patriotique, solidaire et efficace.


🧠 Repenser les mentalités avant de reconstruire l’État

Aucun changement institutionnel ne tiendra sans une révolution des esprits. Le président Traoré appelle à éduquer, à responsabiliser, à décoloniser les mentalités, pour que chaque citoyen retrouve sa dignité et devienne acteur de son destin.

« La vraie révolution commence dans les consciences. »


Enfin

Le Burkina Faso entre dans une nouvelle ère. Celle de la lucidité, du courage, et de la souveraineté. La suppression de la CENI n’est pas un recul démocratique : c’est le début d’un processus de refondation, en accord avec les défis du moment. Entre sécurité, patriotisme, et réinvention politique, Ibrahim Traoré envoie un message fort : l’Afrique peut écrire ses propres règles.

Et vous, qu’en pensez-vous ?

About The Author

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *