65 ans d’indépendance : Ibrahim Traoré appelle à l’unité et à la souveraineté véritable du Burkina Faso
À l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré a livré un message empreint de patriotisme, de mémoire et d’espoir. Rendant hommage aux héros de la libération, il appelle les Burkinabè à s’unir autour des valeurs de travail, de justice et de souveraineté véritable. Une souveraineté qui ne se limite pas aux symboles, mais se manifeste dans la maîtrise de nos choix, de nos ressources et de notre avenir. Une déclaration forte qui réaffirme la volonté d’un peuple de rester maître de son destin.

Ouagadougou, 5 août 2025 — À l’occasion du 65e anniversaire de la proclamation de l’indépendance du Burkina Faso, le président , le Capitaine Ibrahim Traoré, a adressé un message fort à la Nation. Un message empreint de fierté nationale, de mémoire historique et de projection vers un avenir souverain, prospère et solidaire.
Un hommage vibrant aux pères de l’indépendance
Dans une déclaration solennelle, le Chef de l’État a d’abord salué la mémoire des aînés qui, au prix de leur vie, ont mené le combat pour la liberté et l’émancipation du pays. « Leur sacrifice et leur détermination nous inspirent encore aujourd’hui », a souligné le Président Traoré, rappelant que l’indépendance proclamée en 1960 ne fut pas simplement un acte juridique, mais le fruit d’un engagement profond pour la dignité des peuples africains.
En ravivant le souvenir de cette lutte historique, le président appelle les Burkinabè à se reconnecter à l’essence même de leur souveraineté : une souveraineté qui ne se quémande pas, mais qui se conquiert et se défend chaque jour.
L’histoire comme boussole, l’unité comme force
Dans son adresse à la Nation, Ibrahim Traoré insiste sur la nécessité pour chaque citoyen de « prendre davantage conscience de la richesse de notre histoire, de la diversité de nos expressions culturelles, de la force de notre unité ». Ce rappel trouve une résonance particulière dans un contexte sous-régional marqué par de profondes mutations géopolitiques et une remise en cause croissante de l’héritage néocolonial.
Le Président place ainsi la culture et l’identité nationale au cœur du renouveau burkinabè. Il dessine les contours d’une société où la diversité est non seulement acceptée, mais valorisée comme ciment de la cohésion sociale.
Une vision résolument tournée vers l’avenir
Loin de s’enfermer dans la commémoration, le discours du Chef de l’État se veut résolument tourné vers l’avenir. Il exhorte les Burkinabè à regarder demain « avec ambition, confiance et détermination », portés par le travail, le devoir et la volonté collective.
Cette vision d’un Burkina Faso « libre et digne », selon ses mots, repose sur une transformation profonde du pays. Le président y voit la construction d’un État plus juste, plus solidaire, capable de garantir à chaque citoyen son plein épanouissement. Il s’agit de répondre aux aspirations légitimes des populations, dans un pays qui revendique sa place dans le concert des nations, sans complexe ni tutelle.
La résilience burkinabè, moteur de la transformation
Dans le ton, dans les mots, dans la conviction affichée, Ibrahim Traoré insuffle une dynamique nouvelle : celle d’un peuple debout, conscient de sa mission historique et prêt à affronter les défis de son époque.
« Grâce à notre travail acharné, à notre sens du devoir et à notre volonté commune de réussir, nous relèverons les défis qui se présenteront à nous », affirme-t-il avec assurance. Un message qui résonne comme une invitation collective à la résilience, à la discipline et à l’unité, dans un monde de plus en plus incertain.
Un slogan qui transcende les générations
Le message du Président s’achève par le célèbre cri révolutionnaire : « La patrie ou la mort, nous vaincrons. » Hérité de Thomas Sankara, il symbolise l’engagement total pour la liberté, la dignité, et l’indépendance véritable. Ce cri de ralliement, loin d’être une simple formule, incarne l’esprit combatif d’un peuple en marche vers sa souveraineté assumée.
Enfin
En ce 5 août 2025, le Burkina Faso célèbre 65 ans d’indépendance, non pas comme une nostalgie figée dans le passé, mais comme un levier pour bâtir un avenir souverain, enraciné dans ses valeurs et ouvert sur le monde. Le message du Capitaine Ibrahim Traoré rappelle que l’histoire, la culture, le travail et l’unité sont les piliers sur lesquels s’érige la renaissance burkinabè. Plus qu’un discours, un cap : celui d’un pays décidé à ne plus subir, mais à écrire lui-même les pages de son destin.