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Le jour où Modibo Keïta refusa de trahir l’unité africaine pour un confort politique.

Le jour où Modibo Keïta refusa de trahir l’unité africaine pour un confort politique.

Le jour où Modibo Keïta refusa de trahir l’unité africaine pour un confort politique.

En 1960, alors que le Mali vient d’accéder à l’indépendance, Modibo Keïta surprend tout le monde en refusant d’intégrer la zone franc dans sa forme dominée par la France. Il choisit de créer une monnaie nationale, le franc malien, malgré les immenses pressions diplomatiques et économiques. Pourquoi ? Parce qu’il croyait profondément à la souveraineté réelle des peuples africains et non à une indépendance de façade.

Modibo Keïta

Mais ce choix n’était pas qu’économique. C’était un acte symbolique d’émancipation mentale, un refus de continuer à marcher dans les pas de l’ancien colon. Modibo Keïta savait que ce serait difficile, que le Mali allait en souffrir à court terme, mais il disait : 

« Mieux vaut marcher avec dignité dans la pauvreté que ramper dans l’illusion du confort. »

Ce geste, peu connu du grand public aujourd’hui, reste un des moments les plus nobles de la politique africaine post-indépendance. Il a inspiré d’autres leaders panafricanistes, comme Thomas Sankara ou même Patrice Lumumba.

C’était l’expression d’une vision : une Afrique debout, unie, et libre jusqu’au bout.

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