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Nathalie Yamb sanctionnée par l’Union européenne, mais toujours debout

interdite de séjour pour ses liens présumés avec Wagner, Nathalie Yamb devient la première militante panafricaniste visée par une telle sanction. Une décision lourde de sens, qui en dit long sur l’influence grandissante de cette voix panafricaine que l’Europe ne veut plus entendre.

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Bruxelles a durci le ton. Ce jeudi 26 juin 2025, le Conseil européen a officiellement interdit à Nathalie Yamb, figure emblématique du panafricanisme contemporain, l’entrée sur son territoire. Une décision accompagnée du gel de ses avoirs dans l’espace européen, publiée dans le Journal Officiel de l’UE. Elle est accusée de liens avec « une organisation liée à des sociétés militaires privées russes », une formulation qui évoque l’environnement du groupe Wagner.

Cette mesure vient prolonger une première vague de sanctions européennes datant du 8 octobre 2024, visant les relais supposés de la puissance d’influence russe en Afrique. Nathalie Yamb est aujourd’hui la première figure politique africaine de la société civile à être directement ciblée dans ce cadre.

Une réponse politique à une voix libre d’Afrique

Mais derrière cette décision, nombreux sont ceux qui y voient une manœuvre politique visant à faire taire une voix dérangeante. Nathalie Yamb est l’une des rares figures publiques à dénoncer ouvertement la Françafrique, l’ingérence occidentale et les politiques néocoloniales qui, selon elle, maintiennent l’Afrique enchaînée.

Expulsée de Côte d’Ivoire en 2019 pour ses critiques frontales du régime Ouattara, bannie aujourd’hui d’Europe, elle est loin de baisser les bras. Bien au contraire. L’interdiction qui la frappe ne fait que renforcer sa légitimité et amplifier son combat.


Une détermination intacte au service de la cause panafricaine

Cette décision européenne, pour brutale qu’elle soit, n’entame en rien la détermination de Nathalie Yamb. Depuis l’Afrique et au-delà, elle entend poursuivre son engagement pour une Afrique souveraine, décolonisée, économiquement indépendante et politiquement forte.

Ses déclarations récentes confirment que N athalie voit dans cette sanction une reconnaissance implicite de la puissance de son message. Pour elle, les interdictions de territoire ne sont qu’un obstacle de plus sur le long chemin vers la libération africaine. Son combat se poursuit désormais avec encore plus de visibilité et de soutien populaire.


Une voix qui porte, une vision qui dérange

Dans un contexte de réorientation géopolitique en Afrique – avec la montée en puissance des relations Sud-Sud, le rejet des anciennes puissances coloniales et la quête de souveraineté énergétique et militaire – Nathalie Yamb incarne un courant de pensée de plus en plus populaire. Elle représente une génération d’intellectuels et de militants africains qui refusent les compromis avec les anciens schémas de domination.

Si certains médias la caricaturent comme une « voix de la Russie », pour beaucoup d’Africains, elle reste avant tout la voix de ceux qu’on n’entend jamais dans les salons du pouvoir : celle des peuples qui veulent retrouver leur dignité.


Conclusion : bannie, mais pas brisée

L’Union européenne peut bien lui fermer ses portes, geler ses avoirs et tenter de discréditer son engagement. Mais Nathalie Yamb reste debout. Et à travers cette épreuve, c’est une nouvelle page qui s’écrit dans le combat panafricain pour la liberté, l’unité et la justice. Sa voix porte, son message résonne, et ses idées avancent.

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