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Célébrations du 65e anniversaire de l’indépendance nationales au Tchad : Ibrahim Traoré, invité de marque du président Déby

Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a officiellement invité son homologue burkinabè, Ibrahim Traoré, à participer aux célébrations de la fête nationale du 65e anniversaire de l’indépendance du Tchad à Ndjamena. Ce geste symbolique marque un rapprochement stratégique entre les deux pays sahéliens, unis dans la quête commune d’une souveraineté encore fragile face aux défis sécuritaires et géopolitiques de la région.

Célébrations du 65e anniversaire de l'indépendance nationales au Tchad Ibrahim Traoré, invité de marque du président Déby

Une invitation pour un jour hautement symbolique

Le 22 février 2025, à Ouagadougou, en marge de l’ouverture du FESPACO, le Président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno a formellement invité le Capitaine Ibrahim Traoré à se rendre à Ndjamena, non seulement dans le cadre d’une visite officielle, mais surtout pour assister aux célébrations de la fête de l’indépendance du Tchad le 11 août 2025.

Cette invitation à participer à un événement aussi symbolique que la fête nationale tchadienne dépasse le simple protocole diplomatique. Elle traduit une volonté claire du Maréchal Déby : voir le Burkina Faso représenté au plus haut niveau dans un moment de fierté nationale, mais aussi sceller une nouvelle entente géopolitique régionale.


Un rapprochement stratégique au cœur du Sahel

Les deux chefs d’État ont profité de leur rencontre à Ouagadougou en février 2025 pour afficher une convergence de vues sur les grands défis régionaux : lutte contre le terrorisme, rejet du néocolonialisme, promotion de la souveraineté africaine, et coopération militaire.
Cette invitation vient donc sceller un tournant dans les relations bilatérales. Le Tchad, longtemps perçu comme proche de l’Occident, semble vouloir se rapprocher des dynamiques souverainistes impulsées par Ouagadougou, Bamako et Niamey.


Une diplomatie de fraternité et de rupture

En conviant Ibrahim Traoré à la fête nationale tchadienne, Mahamat Déby place la relation entre les deux pays sous le signe de la fraternité, mais aussi du combat commun. Combat contre l’impérialisme, contre les pressions extérieures, et pour un développement véritablement endogène.

Pour Ouagadougou, cette invitation pourrait aussi être l’occasion d’ouvrir un nouveau chapitre : celui d’un axe stratégique entre les membres de l’Alliance des États du Sahel et d’autres pays en quête de souveraineté réelle.


Une possible réponse de Traoré attendue

Si le Capitaine Ibrahim Traoré accepte l’invitation, sa présence à Ndjamena lors des célébrations de l’indépendance tchadienne en août 2025 pourrait envoyer un message fort à l’Afrique et au monde. Celui d’une solidarité sahélienne assumée, et d’un continent prêt à écrire une nouvelle page de son histoire, sans tutelle ni ingérence.

Enfin : la souveraineté reste un combat à mener

Malgré ces avancées symboliques et diplomatiques prometteuses, la souveraineté totale du Tchad n’est pas encore une réalité acquise. Entre pressions étrangères, enjeux sécuritaires complexes, et dépendances économiques, la route vers une indépendance réelle demeure semée d’embûches.

L’invitation de Mahamat Déby à Ibrahim Traoré est donc aussi un appel à poursuivre sans relâche ce combat pour que le Sahel, et plus largement l’Afrique, retrouvent pleinement leur liberté politique, économique et culturelle.

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