Côte d’Ivoire : Après avoir renoncé à sa nationalité française, le Nom Patrick Achi devrait-il pas être retiré de la liste électorale comme Thiam ?
Abidjan, le 13 août 2025 – L’annonce a fait l’effet d’un coup de tonnerre dans le paysage politique ivoirien. L’ancien Premier ministre Patrick Achi Jérôme, né le 17 novembre 1955 à Paris, a officiellement renoncé à sa nationalité française, selon le Journal Officiel de la République Française du 12 août 2025.

« Sont libérés de leur allégeance à l’égard de la France, les Français dont les noms suivent : Achi Patrick Jérôme, né le 17/11/1955 à Paris 14e », précise la publication.
Cette annonce intervient à moins de trois mois de l’élection présidentielle ivoirienne prévue le 25 octobre 2025. Elle relance un débat sensible : Patrick Achi doit-il, comme Tidjane Thiam, être retiré de la liste électorale pour une candidature a la vice-présidence ?
Le précédent Tidjane Thiam
En Côte d’Ivoire, la question de la double nationalité a déjà provoqué de vives polémiques.
Tidjane Thiam a été radié de la liste électorale pour avoir détenu une nationalité étrangère.
Le Code électoral ivoirien est clair : un candidat à l’élection présidentielle doit uniquement posséder la nationalité ivoirienne, et que dire d’un probable candidat à la vice-présidence ?
Pendant de longues années, Patrick Achi a eu la double nationalité ivoirienne et française. Ce point soulève donc une interrogation juridique : son inscription actuelle sur la liste électorale est-elle conforme à la loi ?
Un abandon stratégique de la nationalité française ?
La renonciation à la nationalité française de Patrick Achi est officielle depuis août 2025.
Pour certains observateurs, ce timing ressemble à une manœuvre pour se mettre en règle juste avant la présidentielle.
Les enjeux pour la présidentielle 2025
À moins de 80 jours du scrutin, la CEI (Commission Électorale Indépendante) et le Conseil constitutionnel devront trancher.
La décision aura un impact majeur sur :
- La transparence du processus électoral
- La confiance des électeurs
- La stabilité politique du pays
