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L’AES se dresse pour protéger les militants panafricanistes persécutés

Face aux sanctions de l’Union européenne et aux persécutions visant des figures panafricanistes comme Nathalie Yamb, Kemi Seba, Franklin Nyamsi, Ibrahima Maïga ect. La Confédération des États du Sahel (AES) s’érige en véritable rempart. Dans un communiqué ferme, ses ministres de la Justice et des Droits de l’Homme réaffirment leur solidarité et leur détermination à protéger ceux qui incarnent la lutte pour une Afrique souveraine et émancipée.

L’AES se dresse pour protéger les militants panafricanistes persécutés

Bamako, le 25 août 2025 – L’histoire retiendra cette date comme celle où les voix des ministres chargés de la Justice et des Droits de l’Homme de la Confédération des États du Sahel (AES) se sont unies pour dénoncer avec vigueur ce qu’ils qualifient d’« actes illégaux et inhumains » perpétrés par l’Union européenne et certaines puissances occidentales contre des figures emblématiques du panafricanisme.

Dans un communiqué solennel, les représentants de la Justice de l’AES ont exprimé leur indignation face aux sanctions arbitraires et mesures de répression visant Mme Nathalie Yamb, le Dr Franklin Nyamsi, Kemi Seba, Ibrahima Maïga et d’autres militants africains qui incarnent la volonté des peuples de bâtir une Afrique libre et souveraine.

Une attaque contre les droits fondamentaux

L’AES rappelle que les sanctions infligées à Mme Nathalie Yamb par l’Union européenne – incluant une interdiction de séjour, un gel de ses avoirs et l’interdiction de survol des espaces aériens européens – ne sont rien d’autre qu’une atteinte flagrante aux libertés fondamentales. Elles violent, selon l’AES, les principes mêmes de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et de la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples.

À cela s’ajoutent les conditions troubles entourant la mort de l’activiste Alain Christian Traoré, dit Alino Faso, en Côte d’Ivoire. Pour les ministres de l’AES, son arrestation, sa séquestration dans une caserne et sa disparition tragique appellent une enquête transparente et impartiale afin que les responsables – auteurs et complices – répondent de leurs actes.

La solidarité panafricaine comme rempart

Au-delà de la dénonciation, le communiqué se veut un message d’unité. Les ministres expriment leur solidarité totale avec les militants panafricanistes injustement persécutés et saluent leur courage. Car pour eux, ces femmes et hommes incarnent la voix des peuples africains réclamant la souveraineté, la justice et la fin du néocolonialisme.

L’AES met également en garde les puissances étrangères contre toute tentative d’instrumentaliser des sanctions pour déstabiliser la Confédération et étouffer l’élan souverainiste qui anime de plus en plus de nations africaines.

« Bâtir une Afrique souveraine, unie et respectée »

Dans un langage ferme mais porteur d’espoir, l’AES appelle l’ensemble des peuples africains, sur le continent comme dans la diaspora, à renforcer leur unité et leur solidarité face aux pressions extérieures. Les ministres insistent : loin de décourager les militants, ces tentatives de répression ne feront que renforcer la détermination des peuples à bâtir une Afrique souveraine, unie et respectée dans le concert des nations.

Une rupture historique

Ce communiqué, au-delà d’un simple acte diplomatique, marque une rupture symbolique avec des décennies de soumission politique. Il traduit une volonté assumée de replacer l’Afrique au centre de son destin. L’AES, par cette prise de parole, réaffirme que la justice et les droits de l’Homme ne peuvent être sélectifs ni instrumentalisés par des puissances extérieures.

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