En Russie, le Burkina Faso rayonne grâce au capitaine Ibrahim Traoré
En déplacement en Russie, le ministre burkinabè de la Communication et porte-parole du gouvernement a réaffirmé la détermination de son pays à défendre sa souveraineté face aux organisations internationales. Il a également rappelé l’héritage révolutionnaire de Thomas Sankara, aujourd’hui poursuivi par le capitaine Ibrahim Traoré, dont l’image inspire bien au-delà des frontières africaines.

Le capitaine Ibrahim Traoré, une fierté au-delà du Burkina Faso
« Ici en Russie, quand on découvre que vous êtes du Burkina Faso, la première question qu’on vous pose est : Comment se porte le capitaine Ibrahim Traoré ? » Cette remarque du ministre burkinabè de la Communication est Gilbert Pingdwende Ouédraogo illustre la popularité croissante du jeune chef d’État. Pour Ouagadougou, cet intérêt international est une source de fierté, mais aussi un rappel de la responsabilité historique qui pèse sur ses épaules.
Une fermeté affichée face aux Nations unies
Le ministre est revenu sur une décision forte : l’expulsion de la représentante résidente des Nations unies au Burkina Faso.
Motif ? Un rapport jugé biaisé, qui plaçait sur le même plan les Forces armées burkinabè et les groupes terroristes. « C’est inacceptable. Nulle part au monde on ne publie un rapport aussi grave sans associer les autorités concernées », a-t-il dénoncé.
Le Burkina Faso précise toutefois ne pas tourner le dos au système onusien. Il réclame simplement « des interlocuteurs crédibles » et exige le respect de sa souveraineté.
La Révolution progressiste populaire : un héritage de Sankara
Le ministre a rappelé que la vision du président Traoré s’inscrit dans la continuité de celle du capitaine Thomas Sankara. Ce dernier demeure une référence mondiale, bien au-delà du Burkina Faso.
À travers la Révolution progressiste populaire (RPP), Ouagadougou entend promouvoir un développement endogène et indépendant. « Aucun peuple ne s’est développé en comptant sur les autres », a-t-il souligné. Le pays veut donc miser sur ses ressources, ses savoir-faire et son potentiel humain pour bâtir une nation forte.
L’Institut des peuples noirs relancé
Dans cet esprit, le gouvernement a relancé l’Institut des peuples noirs Farafina, confié à l’ancien Premier ministre Apollinaire Kyélem de Tambèla. Cette institution panafricaine vise à rassembler les peuples noirs autour d’un projet commun de dignité, d’unité et de liberté.
Un message panafricaniste qui séduit
Partout où le ministre s’est rendu, l’image d’Ibrahim Traoré suscite admiration et respect. Pour beaucoup, il est le symbole d’une Afrique qui refuse l’ingérence et qui se bat pour son indépendance.
« Son combat est celui d’une Afrique unie et libre », a conclu le ministre, convaincu que la révolution burkinabè inspire déjà de nombreux peuples au-delà du Sahel.