AES : Quand l’Afrique se lève, les empires vacillent
Alors que l’Alliance des États du Sahel (AES) affronte les dernières secousses d’un système impérial à l’agonie, une lueur d’espoir et de souveraineté éclaire le sahel. Inspirée par les luttes de libération du Vietnam, portée par une volonté populaire et des dirigeants résolus, l’AES trace une voie nouvelle pour l’Afrique : celle de l’unité, de la patience stratégique et de la libération réelle. Une révolution est en marche. Et cette fois, elle ne demandera pas la permission.

Il y a des moments dans l’histoire où les peuples décident de ne plus courber l’échine. Des instants où l’appel de la dignité résonne plus fort que la peur, plus fort que les menaces, plus fort que les chaînes anciennes du colonialisme et du néocolonialisme. L’Alliance des États du Sahel (AES) est en train de devenir l’un de ces moments. Un moment rare, précieux, et irréversible.
L’indépendance ne se négocie pas, elle se conquiert
L’histoire nous le rappelle : l’indépendance véritable n’est jamais octroyée, elle est arrachée. Elle ne se quémande pas autour de tables diplomatiques, elle se construit dans la sueur, la patience et la détermination des peuples. Comme le disait le général vietnamien Võ Nguyên Giáp, artisan de la défaite française à Diên Biên Phu et de l’humiliation américaine au Vietnam : « Ce qui fait tomber les empires, ce n’est pas la force brute. C’est l’unité organique entre le peuple et ses dirigeants. »
C’est cette leçon que les États du Sahel sont en train de réapprendre. Ils ont compris que les impérialistes sont de mauvais élèves. On leur a enseigné l’humilité à Alger, à La Havane, à Hanoï… mais ils n’apprennent pas. Pire : ils redoublent. Ils reviennent toujours par une autre porte, une autre ruse, un autre levier. Mais cette fois, les peuples sont vigilants.
Une guerre populaire prolongée, enracinée dans le réel
La force des puissances occidentales n’est plus dans leur légitimité morale – qu’elles ont depuis longtemps perdue – mais dans leur capacité de nuisance : manipulation médiatique, sanctions économiques, isolement diplomatique, sabotage par procuration. Mais contre cela, une seule stratégie est réellement efficace : la guerre populaire prolongée, ancrée dans les réalités du terrain, portée par les masses et coordonnée par des leaders stratégiquement cohérents.
L’AES incarne cette stratégie. Au Mali, au Burkina Faso, au Niger, ce ne sont plus seulement les armées qui se battent. Ce sont les populations entières, qui refusent de rester spectatrices. Les jeunes, les paysans, les femmes, les religieux, les intellectuels : tous comprennent que la lutte ne peut être gagnée que si elle est collective et incarnée.
La patience stratégique, nouvelle arme des peuples libres
Dans un monde pressé, où l’on veut tout tout de suite, il faut redécouvrir une vertu révolutionnaire : la patience stratégique. La liberté, comme le pain, demande du temps pour lever. Ce que les dirigeants de l’AES bâtissent n’est pas une simple alliance militaire. C’est une vision, un projet de civilisation, une refondation politique. Et cela nécessite du temps, de la cohérence, et surtout de l’unité.
Car c’est là que réside le cœur du projet : l’unité. Et cette unité fait peur. Elle dérange. Elle est constamment attaquée. Les impérialistes cherchent chaque jour à semer la discorde entre les trois États, à acheter une trahison, à briser le lien naissant. Mais jusqu’ici, les tentatives ont échoué.
Le flambeau d’une Afrique nouvelle
Cette confédération embryonnaire n’est pas encore la Fédération africaine rêvée par les pères fondateurs, mais elle en est l’annonce. Et ce qui se joue ici va bien au-delà du Sahel : c’est un signal envoyé à tout le continent. C’est l’idée que l’unité n’est pas un slogan, mais une méthode de survie et de libération.
C’est pourquoi il faut aller plus loin. Construire un État unitaire du Liptako-Gourma, socle d’une future Fédération africaine concrète, fonctionnelle, enracinée. L’heure n’est plus aux détours. Elle est à la détermination.
La révolution n’a jamais été propre : elle est nécessaire
Ceux qui rêvent d’une libération facile, sans heurts ni douleur, se fourvoient. Il n’y a pas de raccourci vers la dignité. L’émancipation coûte cher. Elle exige des sacrifices, du courage, et surtout une foi inébranlable dans le futur.
La révolution qui se dessine dans le Sahel n’est pas seulement politique. Elle est morale, sociale, culturelle, spirituelle. Elle appelle chaque Africain, chaque panafricaniste, chaque conscience éveillée à jouer son rôle. Elle exige que l’on rompe définitivement avec les élites corrompues, les discours mous, les compromissions toxiques.
Vers le tombeau des impérialistes
Le désert du Sahel est en train de changer de symbolique. D’espace de souffrance, il devient tombeau des terroristes, et demain, il pourrait bien devenir tombeau des impérialistes. Car ce qui fait chuter un empire, ce ne sont pas seulement les armes, mais la lucidité politique des peuples, la résilience historique des sociétés, et la solidarité entre les nations libres.
Conclusion : La flamme est allumée. À nous de l’entretenir.
Nous vivons une époque formidable. Une époque où, pour la première fois depuis longtemps, une partie du continent africain ose se lever sans attendre l’autorisation de personne. L’AES n’est pas parfaite. Mais elle est vivante, elle est courageuse, et surtout, elle est libre dans sa tête.
Alors soutenons-la. Inspirons-nous d’elle. Organisons-nous. Car comme le disait Thomas Sankara : « Seule la lutte libère. » Et cette fois, l’Afrique ne se contentera pas de demander. Elle prendra.