Algérie vs AES, le capitaine Ibrahim Traoré enfonce le clou

Alors que les États de l’Alliance des États du Sahel (AES) poursuivent leur lutte contre le terrorisme, le capitaine Ibrahim Traoré et les autorités maliennes dénoncent une guerre d’usure orchestrée par les puissances impérialistes. Entre influx de combattants étrangers, ingérences régionales et hypocrisie diplomatique, cet article revient sur des révélations saisissantes et des accusations directes à l’encontre de certains pays occidentaux et de l’Algérie.

Les terroristes, bras armés d’une guerre impérialiste

Dans une récente déclaration, le président burkinabè, Ibrahim Traoré, a souligné un fait troublant : de nombreux combattants terroristes présents au Burkina Faso ne sont pas burkinabè. «  Ce sont des criminels formés par des spécialistes venus de l’étranger, envoyés pour nous maintenir dans une guerre permanente », a-t-il déclaré.

D’après Traoré, cette instabilité orchestrée vise à empêcher le développement économique des États sahéliens tout en facilitant le pillage de leurs ressources. Il accuse clairement les puissances impérialistes d’entraîner et d’armer les groupes terroristes, mentionnant des formations à l’utilisation d’explosifs, de drones, et à la pose de mines sophistiquées.

L’Algérie pointée du doigt par le Mali

La situation est tout aussi tendue avec l’Algérie. Au Mali, les autorités accusent Alger de double jeu. Des groupes terroristes comme le MUJAO seraient historiquement liés au territoire sahraoui sous contrôle algérien. Selon des responsables maliens, les rebelles maliens bénéficieraient de soutiens logistiques et financiers depuis l’Algérie, transformée en “capitale diplomatique du terrorisme sahélien”.

Un épisode récent vient aggraver cette méfiance : l’armée algérienne a abattu un drone malien. Contrairement à la version officielle algérienne, les données GPS prouveraient que l’engin a été neutralisé à l’intérieur du territoire malien. « C’est un acte inamical délibéré », dénoncent les autorités de Bamako.

Traoré appelle à l’unité africaine

Face à ces attaques, le capitaine Ibrahim Traoré appelle à une réponse unie des peuples africains. « Il n’y a pas de négociation possible avec ces gens-là. Ce sont des pantins manipulés par des forces impérialistes », affirme-t-il. Il rappelle également qu’à l’époque de Blaise Compaoré, certains chefs terroristes vivaient en toute quiétude à Ouagadougou, preuve que cette situation est le fruit d’une longue complicité politique.

La communication, une arme stratégique

Traoré insiste aussi sur le rôle crucial de la presse : « C’est par les médias que les esprits sont formatés. Nous avons besoin de médias africains conscients pour éveiller nos peuples. » Il appelle les journalistes à briser le monopole narratif des médias occidentaux et à exposer la vérité sur les manipulations géopolitiques.