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Bénin 2026 : Kemi Seba dénonce la candidature de Romuald Wadagni, « pion de la Françafrique »

La désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la majorité présidentielle pour l’élection présidentielle béninoise de 2026 suscite des réactions. Pour Kemi Seba, militant panafricain Wadagni n’est pas seulement le candidat du régime de Patrice Talon : il est le pion de la Françafrique, chargé de perpétuer en coulisses un pouvoir accusé de verrouiller les élections et d’aggraver les inégalités sociales.

Bénin 2026 Kemi Seba dénonce la candidature de Romuald Wadagni, « pion de la Françafrique

La désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la majorité présidentielle pour l’élection présidentielle béninoise de 2026 suscite des réactions vives dans la sphère politique et médiatique. Alors que le président sortant Patrice Talon a réaffirmé qu’il ne briguerait pas de troisième mandat, le choix de son ministre de l’Économie et des Finances pour le représenter est interprété par certains comme un moyen de continuer à exercer le pouvoir en coulisses.

Parmi les critiques les plus marquantes, Kemi Seba, militant panafricain et commentateur politique, s’est exprimé avec force. Selon lui, Wadagni est le candidat de la Françafrique, apprécié par les dirigeants occidentaux, et constitue un outil de continuité pour le régime de Talon. Dans sa réaction, il affirme : « On ne pouvait rêver mieux que ce ministre, chouchou de Macron et d’Alassane Ouattara, comme pion visant à permettre à Patrice Talon de continuer à diriger en coulisse. »

Kemi Seba souligne également le rôle de Wadagni dans la gestion des inégalités sociales au Bénin : « Responsable de politiques caractérisées par l’injustice sociale depuis près de dix ans, Wadagni est, avec Talon, l’un des principaux responsables de l’aggravation des inégalités dans le pays. » Il accuse le duo de représenter une petite caste françafricaine et bourgeoise, au détriment de la majorité de la population, et de verrouiller un processus électoral qui empêche l’opposition de se présenter librement.

La réaction de Kemi Seba ne se limite pas à une critique personnelle : elle constitue un appel à l’organisation et à la mobilisation de ceux qui contestent la domination politique et économique en place. Pour lui, la candidature de Wadagni est à la fois un signal et une opportunité pour l’opposition et la société civile : « Ceux qui ne croient plus en ce régime violent et répressif doivent s’organiser pour mettre fin à ce processus électoral grotesque et excluant. »

Alors que le Bénin s’approche d’une présidentielle déterminante, la désignation de Romuald Wadagni met en lumière les tensions entre intérêts nationaux, influences étrangères et aspirations populaires. La réaction de Kemi Seba illustre la profondeur des critiques adressées au pouvoir en place et la volonté d’une partie de la société de résister à ce qu’elle perçoit comme une continuité de domination politique et économique verrouillée.

Enfin Face à un pouvoir jugé verrouillé et dominé par des intérêts étrangers, Kemi Seba apparaît comme l’une des voix les plus claires et courageuses pour dénoncer les dérives politiques au Bénin. Son engagement, sa capacité à analyser les enjeux géopolitiques et sa détermination à défendre la souveraineté africaine en font un acteur incontournable du débat politique et un guide pour ceux qui aspirent à une véritable démocratie et à la justice sociale sur le continent.

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