Entreprendre ou périr : l’appel à l’audace de la jeunesse africaine
Face à un chômage endémique, à des politiques publiques souvent déconnectées des réalités sociales, et à un système éducatif encore trop théorique, l’entrepreneuriat s’impose aujourd’hui comme une voie de salut pour la jeunesse africaine

Entreprendre ou périr : l’appel à l’audace de la jeunesse africaine
Face à un chômage endémique, à des politiques publiques souvent déconnectées des réalités sociales, et à un système éducatif encore trop théorique, l’entrepreneuriat s’impose aujourd’hui comme une voie de salut pour la jeunesse africaine

Non pas comme un simple choix économique, mais comme une nécessité vitale, presque existentielle. Car si les jeunes du continent ne prennent pas leur destin en main, qui le fera à leur place ?
Un continent jeune, mais marginalisé
L’Afrique est le continent le plus jeune du monde : plus de 60 % de sa population a moins de 25 ans. Mais ce que les chiffres célèbrent comme un « potentiel », les réalités le transforment en angoisse. Le taux de chômage chez les jeunes est alarmant dans de nombreux pays, et même lorsqu’ils sont diplômés, l’accès au marché du travail reste un parcours du combattant.
Dans ce contexte, entreprendre n’est plus une option, c’est un impératif. Une façon de créer sa propre place dans un monde qui ne semble pas en offrir. C’est aussi une forme de résistance : refuser l’attente, l’assistanat, la résignation.
Des idées, il y en a. Ce qu’il manque, c’est le courage systémique.
La jeunesse africaine n’est pas en manque de créativité. Partout sur le continent, des jeunes innovent dans le numérique, l’agriculture, les énergies renouvelables, la mode, ou encore l’économie circulaire. Mais beaucoup de ces idées meurent prématurément, faute d’accès au financement, d’accompagnement ou de soutien politique.

Ce n’est pas seulement d’un manque de capital qu’il s’agit. C’est aussi d’un manque de vision de la part des décideurs. Car soutenir la jeunesse ne veut pas dire organiser des séminaires dans des hôtel 3 étoile ou multiplier les promesses sans lendemain. Cela veut dire créer un écosystème de confiance, où l’on valorise l’audace, où l’on protège le risque, et où l’on célèbre la réussite.
L’Afrique de demain se construira avec sa jeunesse. Mais cela ne se fera pas tout seul. Il faut du courage, de la solidarité, de la détermination. Il faut que les jeunes arrêtent d’attendre, et commencent à bâtir. Non pas seulement pour eux, mais pour toute une génération qui ne demande qu’à croire à nouveau en elle-même.
