Kémi Séba sur l’exclusion des Démocrates : « Une opportunité historique pour l’opposition béninoise »
L’exclusion des Démocrates à la présidentielle 2026 au Bénin pourrait-elle devenir le catalyseur d’une opposition unie et pacifique ? Kémi Séba y voit une opportunité historique

Le panafricaniste Kémi Séba réagit à l’invalidation de la participation du parti Les Démocrates (LD) à la présidentielle d’avril 2026. Selon lui, cette décision, perçue comme une exclusion, représente une opportunité pour recomposer l’opposition et renforcer l’unité politique au Bénin. Il appelle toutefois à une mobilisation pacifique et institutionnelle.
L’exclusion des Démocrates et ses implications
Kémi Séba dénonce l’invalidation des candidatures des Démocrates et d’autres opposants comme une manœuvre du régime pour « humilier » l’opposition. Il estime que cette situation crée une opportunité unique pour l’ensemble des forces politiques et de la société civile de se coordonner et de repenser la stratégie face au pouvoir en place.
Le retrait de Renaud Agbodjo et la recomposition de l’opposition
Le retrait de Renaud Agbodjo, figure importante du parti LD, illustre, selon Kémi Séba, les difficultés rencontrées par l’opposition dans ce contexte électoral. Pour le panafricaniste, ce choix personnel ne doit pas décourager la mobilisation politique des autres acteurs, qui doivent travailler ensemble pour défendre l’inclusion et la transparence du processus électoral.
Contexte politique : élections présidentielles et locales
La présidentielle béninoise d’avril 2026 s’annonce tendue. Le pouvoir en place reste déterminé à présenter un candidat consolidé, tandis que l’opposition accuse le régime de verrouiller le processus. Les experts politiques soulignent que ces tensions reflètent des enjeux structurels et institutionnels, avec un code électoral souvent critiqué pour sa rigidité.
Appel à l’unité et à la non-violence
Kémi Séba encourage un rassemblement des différentes forces politiques, mouvements panafricanistes, syndicats, exilés et acteurs de la société civile. Il insiste sur la nécessité de rester pacifique et de privilégier les voies institutionnelles pour garantir un processus électoral crédible et ouvert à tous.
Les enjeux pour l’avenir du Bénin
Avec le calendrier électoral fixé pour avril 2026, les mois à venir seront cruciaux. L’opposition doit décider de sa stratégie : se regrouper, contester juridiquement ou mobiliser pacifiquement. Le choix aura un impact direct sur la stabilité politique et la légitimité du scrutin, mais aussi sur la perception du Bénin par la communauté internationale.
