Le rôle de l’armée française dans la crise post-électorale de 2010 en Côte d’Ivoire
La crise post-électorale de 2010 en Côte d’Ivoire a plongé le pays dans un conflit violent après la contestation des résultats présidentiels entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. L’armée française, présente dans le cadre de l’opération Licorne, a joué un rôle clé pour son influence sur le cours du conflit.

Republican Forces loyal to elected President Alassane Ouattara loot the residence of Laurent Gbagbo arrested earlier on April 11. A fighter displays in front of the French soldiers a sabre in gold offered by an Emir and taken inside of the bedroom of Laurent Gbagbo (Photo by Patrick ROBERT/Corbis via Getty Images)
La crise post-électorale de 2010 en Côte d’Ivoire
En novembre 2010, la Côte d’Ivoire connaît une crise majeure. Les résultats de l’élection présidentielle sont contestés. La Commission électorale indépendante (CEI) proclame Ouattara vainqueur. Mais le Conseil constitutionnel annonce Gbagbo comme président.
Cette situation provoque des violences dans tout le pays. Des milliers de civils sont tués ou déplacés. Les forces militaires et paramilitaires s’affrontent à Abidjan et dans plusieurs régions stratégiques.


L’armée française et l’opération Licorne
L’armée française est présente en Côte d’Ivoire depuis 2002 dans le cadre de l’opération Licorne. Sa mission officielle : protéger les ressortissants français et soutenir la paix.
Pendant la crise post-électorale, ses rôles se sont étendus :
- Sécuriser l’aéroport d’Abidjan et les infrastructures stratégiques.
- Protéger les civils et les zones sensibles.
- Fournir un soutien indirect aux forces loyales à Ouattara.
Une intervention controversée
L’armée française est accusée d’avoir renforcé la position d’Alassane Ouattara. Des frappes ciblées et la sécurisation de zones stratégiques ont limité la mobilité des forces pro-Gbagbo.
Si cette intervention est une ingérence dans la souveraineté ivoirienne.

L’impact sur le conflit
La pression militaire française, combinée aux sanctions internationales, a été déterminante. Laurent Gbagbo finit par se rendre le 11 avril 2011.
L’armée française a donc contribué à mettre fin à la crise. Mais son intervention laisse un souvenir mitigé dans la mémoire des Ivoiriens.


Conclusion
Le rôle de l’armée française dans la crise post-électorale de 2010 montre les limites des interventions étrangères. Entre protection des civils et débats sur la souveraineté, cette période reste un exemple des défis militaires et politiques en Afrique.
