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L’unité africaine : une nécessité historique et stratégique

Face à l’échec des modèles hérités de la colonisation et à la fragmentation politique du continent, l’unité africaine est plus que jamais une urgence. Mais comment la concrétiser dans un monde dominé par des forces extérieures hostiles ? Voici une analyse percutante et sans détour des obstacles à l’unité africaine et des leviers pour bâtir une Afrique unie, souveraine et prospère.

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L’unité africaine n’est pas un rêve utopique, mais une nécessité politique, économique et stratégique. Elle passe par une émancipation totale des sources de division imposées par les puissances occidentales, depuis l’époque de la traite négrière jusqu’aux ingérences néocoloniales modernes.

1. Sortir des pièges de la division ethnique

L’une des plus grandes armes de l’impérialisme occidental a toujours été la division ethnique. Depuis la conférence de Berlin de 1884-1885, les puissances coloniales ont redessiné les frontières africaines pour fragmenter les peuples et mieux contrôler les territoires. Ces lignes arbitraires ont laissé des cicatrices profondes, aujourd’hui encore exploitées par des discours pseudo-humanitaires, notamment autour de la « protection des minorités ».

Des peuples qui ont cohabité pacifiquement pendant des siècles sont désormais dressés les uns contre les autres, sous prétexte de droits internationaux détournés. Cette stratégie s’observe également ailleurs, comme en Birmanie, en Chine, ou dans la région du Sahel.

2. Le terrorisme et les conflits armés comme outils de fragmentation

Le terrorisme sponsorisé et les conflits armés orchestrés sont devenus les nouveaux leviers de la division. Des pays comme le Tchad, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, ou encore le Cameroun en ont fait les frais. Des groupes armés sont financés, armés et soutenus par des puissances étrangères, parfois même récompensés en accédant au pouvoir.

Ces acteurs de l’ombre se retrouvent ensuite bras dessus bras dessous avec des dirigeants occidentaux, comme en témoignent certaines rencontres diplomatiques récentes entre chefs d’État et anciens chefs de groupes extrémistes devenus « présidents de transition ».

3. La corruption, fléau interne et porte d’entrée de l’ingérence

La corruption des élites africaines est une autre faille exploitée. Lorsque le pouvoir et les ressources sont concentrés entre les mains de quelques individus, il devient facile pour les puissances extérieures d’infiltrer les États par l’achat de consciences.

Que ce soit dans les partis politiques, les armées, la société civile ou l’économie, la corruption systémique permet un contrôle indirect mais total sur nos institutions. L’histoire récente des coups d’État télécommandés en Afrique illustre parfaitement cette logique : derrière la marionnette, il y a toujours un marionnettiste étranger.

4. La jeunesse, nouvelle cible de la manipulation néocoloniale

Constatant le rejet des vieilles figures politiques, les puissances occidentales réorientent leur stratégie vers les jeunes générations, en passant par des canaux « soft power » : la culture, le sport, la diaspora, et les réseaux sociaux.

Le président français Emmanuel Macron, par exemple, ne cache pas ses intentions : gagner les cœurs de la jeunesse africaine pour s’assurer une influence durable. Cette instrumentalisation représente un nouveau champ de bataille idéologique dans lequel se joue l’avenir du continent.

Vers une Afrique unie, libre et souveraine

La lutte pour l’unité africaine nécessite clarté stratégique, courage politique et résistance culturelle. Il ne suffit plus de dénoncer. Il faut construire. L’Afrique a besoin d’institutions fortes, d’une jeunesse consciente, et d’une solidarité interétatique fondée sur une vision partagée.

Ce que nous devons faire :

  • Refuser les instruments de division déguisés en principes moraux.
  • Rejeter toute forme de tutelle extérieure sur nos processus politiques.
  • Investir dans une jeunesse éduquée et patriote.
  • Bâtir une économie panafricaine intégrée, libérée du joug du franc CFA et des dépendances commerciales.
  • Rétablir une mémoire historique commune pour reconstruire notre identité collective.

Conclusion : vive l’Afrique unie et révolutionnaire

Vive la révolution ! Vive l’Afrique unie et prospère ! L’unité africaine ne se fera ni avec les oppresseurs d’hier, ni avec leurs agents d’aujourd’hui. Elle se bâtira dans la vérité, la résistance et la souveraineté. L’avenir est entre les mains de ceux qui refusent de trahir leur peuple.

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