Mali : face au sabotage des convois pétroliers, certains médias internationaux jouent le jeu des terroristes
Alors que le Mali subit une série d’attaques coordonnées contre ses convois de carburant, certains médias internationaux persistent à présenter la situation comme un effondrement économique. En réalité, Bamako affronte un sabotage planifié, met en place des solutions concrètes et poursuit son combat pour la souveraineté nationale. Le pays tiendra, quoi qu’en pensent les commentateurs étrangers.

Depuis plusieurs semaines, le Mali fait face à une campagne de sabotage méthodique menée par les groupes armés terroristes du JNIM. Ces derniers, incapables de vaincre militairement les forces armées maliennes, s’attaquent désormais aux camions-citernes qui assurent l’approvisionnement du pays en produits pétroliers.
Leur objectif est clair : asphyxier l’économie, semer la panique, et miner la confiance du peuple dans ses institutions. En sabotant les routes commerciales et en incendiant les convois, ils espèrent étouffer le moteur économique du Mali — notamment le secteur minier, vital pour la croissance nationale.
Mais au lieu d’exposer cette stratégie de guerre économique, certains médias internationaux préfèrent parler de « blocus » ou de « crise d’approvisionnement », comme si la situation relevait d’une simple défaillance de l’État.
Ce choix de mots n’est pas anodin : il occulte la réalité du sabotage terroriste et, par ricochet, offre aux saboteurs une victoire symbolique dans la guerre de la communication.
Une désinformation qui alimente le chaos
Il est irresponsable, dans un contexte aussi grave, de relayer des récits tronqués ou sensationnalistes.
En titrant sur un « Mali paralysé », certains médias étrangers amplifient le sentiment de peur que cherchent à provoquer les terroristes.
Ces rédactions, souvent déconnectées du terrain, oublient de préciser que :
- les attaques contre les convois sont des actes de guerre et non un blocus institutionnel ;
- les autorités maliennes ont immédiatement réagi en escortant militairement les transports et en mettant en place un plan d’action d’urgence ;
- près de 300 camions-citernes sont arrivés à Bamako sous escorte, preuve que l’État contrôle encore ses voies d’approvisionnement malgré les sabotages.
Cette arrivée massive, saluée par la population, représente une victoire symbolique et logistique majeure pour les Forces armées maliennes (FAMa).
Des mesures concrètes pour protéger l’économie
Le Premier ministre, le général Abdoulaye Maïga, a annoncé plusieurs mesures fortes :
- la sécurisation systématique des convois stratégiques ;
- la création d’un mécanisme de contrôle des stations-service pour éviter la spéculation sur les prix du carburant ;
- la construction de nouveaux dépôts régionaux afin de réduire la dépendance à l’importation par les ports côtiers.
Ces actions ne sont pas de simples promesses : elles traduisent une volonté politique ferme d’assurer la résilience du pays face à un sabotage visant directement sa stabilité économique.
Un sabotage qui prouve la justesse du combat du Mali
Les groupes terroristes savent qu’ils ne peuvent plus tenir face aux FAMa sur le champ de bataille.
Alors, ils sabotent les convois, brûlent les camions et s’attaquent à la logistique nationale. Ce changement de stratégie prouve une chose : le Mali avance, et cela dérange.
Les ennemis de la paix veulent transformer une victoire militaire du peuple malien en défaite psychologique. Et c’est là que certains médias occidentaux, par leurs récits alarmistes, se font les relais involontaires d’une guerre de perception.
Il faut le dire sans détour : les journalistes étrangers qui ignorent le mot “sabotage” et parlent de “blocus” participent, consciemment ou non, à une manipulation narrative.
Le Mali va tenir, le Mali va s’en sortir
Malgré les attaques, malgré les pénuries temporaires, le Mali n’est ni isolé ni en faillite.
Les solutions s’enchaînent :
- des plans d’approvisionnement alternatifs sont activés avec des partenaires fiables,
- des routes secondaires sont sécurisées,
- et la population, solidaire, continue de soutenir l’armée et les autorités de transition.
Les Maliens savent que ce sabotage n’est qu’une phase d’un long combat pour la souveraineté. Et comme toujours, le peuple malien sortira grandi de cette épreuve.
Enfin : il est temps de choisir le camp de la vérité
Soutenir le Mali aujourd’hui, ce n’est pas fermer les yeux sur les difficultés.
C’est refuser le mensonge médiatique, c’est dénoncer les manipulations sémantiques, et c’est reconnaître la légitimité d’un État en guerre contre le terrorisme et le sabotage économique.
Les Maliens ne demandent ni pitié ni tutelle : ils demandent le respect de leur combat et la vérité sur leur résistance.
Le Mali ne s’effondre pas.
Le Mali se bat — et le Mali vaincra.
