Nathalie Yamb reçue par le Président Abdourahamane Tiani : un geste fort face aux pressions européennes
Malgré les sanctions de l’Union européenne qui tentent de réduire sa voix au silence, Nathalie Yamb poursuit son combat pour une Afrique libre. Reçue par le Président nigérien Abdourahamane Tiani, la militante panafricaniste réaffirme son soutien indéfectible aux pays de l’Alliance des États du Sahel et envoie un message fort au reste du monde.

Niamey, 11 août 2025 – Ce lundi, la capitale nigérienne a accueilli une rencontre hautement symbolique. Nathalie Yamb, figure majeure du panafricanisme, a été reçue en audience par le Président du Niger, le Général d’Armée Abdourahamane Tiani.
Malgré les lourdes sanctions de l’Union européenne, la militante poursuit son combat pour une Afrique souveraine et indépendante.
Une rencontre symbolique au Palais présidentiel
En fin d’après-midi, Nathalie Yamb est arrivée au Palais présidentiel de Niamey.
Elle était accompagnée de M. Abdourahamane Oumarou, dit Abder, Président d’Urgence Panafricaniste Niger.
La rencontre s’est déroulée en présence des membres du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), signe de l’importance accordée à cet échange.
Cette audience s’inscrit dans la continuité de la ligne politique de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Niger, Mali, Burkina Faso – qui prône l’émancipation totale vis-à-vis des tutelles étrangères.
Les sanctions européennes : une tentative d’étouffer une voix libre
En 2025, l’Union européenne a pris une décision radicale : interdire à Nathalie Yamb de séjourner sur son territoire et geler ses avoirs.
Bruxelles justifiait cette mesure par ses prises de position jugées « hostiles » aux intérêts européens en Afrique.
Pour ses soutiens, ces sanctions ne sont rien d’autre qu’une tentative de réduire au silence l’une des voix les plus influentes du panafricanisme.
Mais au lieu de se taire, Nathalie Yamb a choisi de redoubler d’efforts.
Une détermination intacte
La militante suisse-camerounaise reste fidèle à sa ligne : défendre la souveraineté politique, économique et culturelle du continent.
Sa venue à Niamey est un signal clair : aucune pression extérieure ne la détournera de sa mission.
« Je suis ici pour témoigner mon soutien indéfectible aux peuples et dirigeants de l’AES. L’Afrique ne sera respectée que lorsqu’elle sera souveraine », a-t-elle rappelé.
Un message politique fort
En recevant officiellement Nathalie Yamb, le Président Tiani envoie un message à la fois au peuple nigérien et à la communauté internationale :
- Le Niger assume pleinement son orientation souverainiste.
- Les sanctions imposées par l’Occident ne dictent pas sa politique étrangère.
- Les voix panafricanistes sont les bienvenues à Niamey.
L’AES et le panafricanisme : un partenariat stratégique
La rencontre illustre l’alliance grandissante entre les gouvernements de l’AES et les mouvements panafricanistes.
En unissant pouvoir politique et mobilisation citoyenne, ils renforcent leur poids dans les négociations internationales et leur capacité à résister aux ingérences.
Vers un tournant historique ?
Dans un contexte africain encore marqué par le néocolonialisme, ce face-à-face entre Nathalie Yamb et Abdourahamane Tiani pourrait être un moment charnière.
Il montre qu’une coalition entre leaders politiques et activistes panafricanistes est non seulement possible, mais nécessaire pour peser sur l’avenir du continent.